La gestion du trafic
Les réseaux routiers sont donc équipés de différents outils destinés à recueillir sur le terrain les données sur l’état du trafic et à tenir informés les usagers sur les conditions de circulation. L’objectif est de permettre aux usagers de faire le meilleur choix possible pour leur déplacement. L’information routière a un réel effet positif sur les comportements des usagers et agit ainsi sur les conditions de circulation et garantit une meilleure sécurité.
La collecte de l’information
La collecte de l’information se fait par des capteurs sous la chaussée, des données externes, des caméras, et la remontée d’information par les équipes sur le terrain : c’est la première étape, avant d’analyser les données, puis d’informer les usagers.
Par les capteurs
Par les données externes
Par les caméras
L’utilisation des images issues des caméras
Les caméras de supervision de la circulation ne sont pas des caméras de vidéoprotection. Leur définition ne permet pas l’identification des personnes ni la lecture des plaques d’immatriculation. Elles sont uniquement utilisées pour donner une vue globale des conditions de circulation et des événements sur le réseau. Par ailleurs, les images filmées par les caméras hors tunnels ne sont pas enregistrées.
Seules les caméras présentes dans les tunnels enregistrent les images qui ne sont conservées que 72 heures afin de les analyser a posteriori en cas d’incidents et permettre l’élaboration de retours d’expérience instructifs.
Par les équipes d’intervention de la DiRIF et les forces de l’ordre
L’analyse de l’information
L’analyse de l’information routière combine outils technologiques et expertise humaine. Le traitement en temps réel de l’ensemble des données de trafic est assuré de manière automatisée par un système d’information, appelé SIRIUS.
Ce système d’information est le centre névralgique qui relie les équipements entre eux (capteurs de trafic, caméras, panneaux à messages variables, Sytadin, etc.) permettant une gestion globale du trafic. Par exemple, la donnée de trafic est analysée, elle permet l’affichage d’un temps de parcours automatisé sur des panneaux à messages variables, elle fait remonter une alerte à un traficien qui, grâce à la caméra, qualifie l’évènement sur le terrain, diffuse l’information sur Sytadin, et peut déclencher les mesures d’information aux usagers nécessaires.
L’ensemble des données traitées est exploitable par les opérateurs des Postes de Contrôle Trafic et Tunnels (PCTT) et les traficiens du Centre de Coordination du Trafic (CCT) pour leur supervision des conditions de circulation.
La diffusion de l’information aux usagers
La diffusion de l’information vers l’usager se fait par plusieurs canaux de communication : les panneaux à messages variables (PMV) sur le réseau routier, et le service SYTADIN d’informations du trafic en temps réel disponible en site Internet, application mobile, sur X (ex-Twitter).
Aujourd’hui, le réseau est équipé de 405 panneaux à messages variables, souvent placés en amont des échangeurs pour pouvoir proposer des choix d’itinéraires aux usagers en cas de perturbation de la circulation sur le réseau. La plupart des informations diffusées sur les PMV (temps de parcours, etc.) sont générées automatiquement à partir d’algorithmes analysant les données de trafic en temps réel.
Les événements tels que les bouchons, les accidents et les pannes de véhicules peuvent, quant à eux, être détectés automatiquement par les outils intelligents (capteurs, caméras, etc…). Toutefois, l’information est vérifiée et qualifiée par un opérateur avant d’être diffusée sur les PMV.
Les opérateurs de la DiRIF peuvent également programmer des messages spécifiques avec des conseils ou des prescriptions, par exemple en cas de pic de pollution, d’intempéries, ou encore pour prévenir des travaux la nuit ou informer de l’ouverture d’une voie de circulation dynamique (voie auxiliaire ou voie dédiée).